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Carnets de campagne d'un citoyen ordinaire
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16 mars 2007

Brèves de campagne

Ségolène fait une prestation remarquable sur France 2 jeudi soir. Le lendemain matin, la presse écrite, pour une fois, réagit plutôt favorablement.

Mais France Inter préfère aller chercher dans la presse étrangère quelques petites phrases un peu critiques sorties de leur contexte (omettant, au passage, de signaler un sondage extrêmement favorable publié en Belgique).

Mais, comme d’habitude, les grandes chaînes de télévision omettent d’en rendre compte.

Mais, curieusement, contrairement à l’habitude, l’audience de l’émission n’est pas communiquée.

Alors qu’on a rebattu les oreilles avec l’exemple que constituerait pour Bayrou et même Sarkozy l’action de Jacques Delors, ce dernier vient de se prononcer clairement hier pour Ségolène avec des mots flatteurs. La candidate le rappelle d’ailleurs en s’en félicitant au cours de l’émission. Mais de cela non plus, il ne sera pas question. Delors n’intéresse plus personne.

Et comme à chaque fois que Ségolène parvient à percer le mur médiatique et qu’elle suscite le plus grand intérêt, nos courageux snipers du « socialisme » élitaire pointent à nouveau leurs groins haineux. L’ineffable Besson, toujours lui, élevé chez Vivendi au lait de Jean-Marie Messier et grand ami de Sarkozy qu’il tutoie, le veinard. Et même Allègre qui s’y recolle et en remet une couche avec des arguments « scientifiques » ! Ah les braves gens… Nul doute qu'on les verra, sous peu, arpenter à nouveau tous les plateaux de télévision.

Enfin, pour ceux qui s’imaginaient que Jospin allait soutenir Ségolène, fut-ce « modestement » (et en matière de modestie il en connaît un rayon), notre grand homme vient de signifier clairement qu’il conditionnait son soutien au renvoi de Chevènement. Rien moins. C’est que le Commandeur, privé de son destin national, continue de penser que le dit Chevènement est le seul responsable de sa défaite, et pas sa campagne calamiteuse, ni la politique qu’il a menée pendant cinq ans, dont les Français ne voulaient plus et que Bayrou tente de nous resservir à la sauce béarnaise…

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