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Carnets de campagne d'un citoyen ordinaire
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8 février 2007

A qui perd perd (quand les stratèges s’emmêlent les pinceaux)

On nous dit que certains « socialistes » seraient tentés de voter Bayrou. Passons sur la stratégie des petits malins qui, croyant jouer à qui perd gagne, parient sur la défaite de Ségolène pour nous infliger leur grand parti social-démocrate, enfin « semblable aux autres ».

Glissons sur leur entêtement à ne pas faire une analyse politique sérieuse de leur double échec de 2002 et 2005. Et laissons de coté bien d’autres facteurs d’aveuglement et de surdité. Pour nous en tenir à des considérations simples.

En continuant de manipuler l’opinion, comme ils l’avaient déjà fait pendant la campagne interne, en continuant d’instruire plus que jamais le procès en incompétence de Ségolène, ils entendent favoriser l’accession au deuxième tour de François Bayrou.

Et de fait, dans ce cas de figure, dans une réaction de rejet de l’inquiétant Sarkozy, il n’est pas du tout impossible que le candidat centriste soit élu. Et nos petits malins de se frotter les mains en s’imaginant qu’ils peuvent gagner les législatives après une campagne recentrée sur leurs « valeurs » sociales-démocrates.

Que nenni mes bons apôtres. Vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Parce que, tout simplement, les quelques députés de notre béarnais ont un absolu besoin des voix de l’UMP pour être élus dans chacune de leur circonscription. Du coup, nous aurons droit comme en 1974 à une bonne vieille majorité de centre-droit UDF-UMP, mais dont le parti le plus important sera évidemment l’UMP.

Et, comme en son temps Giscard avait appelé Chirac, Bayrou sera bien obligé d’appeler comme premier ministre Nicolas Sarkozy ! En signe d’ouverture, et comme récompense de leurs bons et loyaux services, toujours comme en 1974, il sera distribué quelques strapontins à nos braves sociaux-démocrates (DSK ? Rocard ?), toujours comme en 1974 (Servan-Schreiber, Giroud).

Laissons donc nos valeureux stratèges s’emmêler les pinceaux, et soutenons sans relâche, envers et contre tous, Ségolène Royal parce qu’elle a tiré toutes les leçons de 2002 et 2005 et qu’elle s’est portée à l’écoute des français pour élaborer avec eux un projet pour la France. Justesse de l’analyse et justesse de la méthode.

Avec elle, NOUS GAGNERONS !

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